L’indispensable suivi des délais dans une procédure de préemption
Le droit de préemption est exercé en vue de réaliser dans l’intérêt général « des actions ou des opérations d’aménagement » définies limitativement au code de l’urbanisme
L’exercice de ce droit est soumis à une procédure particulière et complexe prévoyant, à plusieurs étapes de la procédure, de stricts délais.
Dans la mesure où ce droit restreint l’étendue du droit de propriété pour des motifs d’intérêt général, la temporalité de la procédure constitue notamment « une garantie pour le propriétaire qui doit savoir dans les délais les plus brefs s’il peut disposer librement de son bien ».
Ainsi, le non-respect de certains délais emporte des conséquences importantes tant à l’égard du propriétaire vendeur que du titulaire du droit préemption.
C’est pourquoi, s’il est recommandé d’être accompagné par un avocat expert en la matière compte tenu de la spécificité de la procédure, il est également indispensable, pour sécuriser une procédure de préemption ou pour aliéner librement son bien, d’avoir une parfaite maitrise des délais suivants :
Vous retrouverez ci-dessous une présentation détaillée de tous ces délais, de leurs sanctions en cas de non-respect ainsi que des précisions importantes.